Mayura Torii produit des peintures reconnaissables avant d’être vues parce que venues de la mode vestimentaire.
Elle en fait la métonymie d’un groupe et de ses usages en même temps qu’une pseudo abstraction géométrique.
Elle confond les codes de reconnaissance culturelle et les ramène sur le même plan sans hiérarchie. Elle assimile le regard sur l’art à une identification de groupe, comme il y en a autour des marques vestimentaires. La place de la peinture n’est-elle plus que celle d’un objet ready-made dans un décor ? Garde-t-elle la moindre chance d’apparaître, alors qu’elle est glacée par le prêt-à-penser ? Peut-elle se frayer un chemin entre des codes totalisant ?
Extrait du texte "Décor" - Frédéric Valabrègue
Mayura Torii produces paintings that are recognizable before they are seen because they stem from clothing fashion.
She makes of them a metonymy of a group and of its uses at the same time as a geometrical pseudo abstraction.
She confuses the codes of cultural recognition and brings them on the same level without hierarchy. She assimilates the vision on the art to an identification of a group, as it happens around the clothing brands. Is the place of the painting no more than that of a ready-made object in a decor ? Does it keep the slightest chance to appear, whereas it is frozen by the ready-to-think ? Can it make its way among totalizing codes ?
Extract from the text "Décor" - Frédéric Valabrègue